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Dans un verre d'eau
27 août 2018

Combat virtuel

Les Milles, à Aix-en-Provence, mercredi dernier. Il est approximativement dix-sept heures alors que je franchis la porte d'Aviasim et m'annonce à l'accueil. Je suis aussi impatient que nerveux. Il faut dire que je vais piloter un avion de chasse d'ici quelques minutes... Mon instructeur apparaît et m'expose rapidement le fonctionnement de l'appareil – un F-16 - et me décrit la gamme de scénarios possibles: séances de voltige, de patrouille, duel aérien... Sans la moindre hésitation, j'opte pour le duel. Puis c'est le moment d'enfiler l'uniforme et le casque de pilote avant de joindre les simulateurs. Deux cockpits dominent dans cette nouvelle zone. Je prends place à bord de l'un d'eux. Faisant face au cockpit, un grand écran courbe livre une vision grand angle. Plus proche de moi, je détaille la fidèle réplique du tableau d'un Lockheed Martin F-16. La tripotée de commandes est saisissante et j'ai un moment de doute maintenant que je suis devant tous ces boutons lumineux et ces écrans de contrôle. Mais le copilote est un ancien pilote d'avion de chasse et me vient en aide. Avec un viseur laser, il me présente les commandes à surveiller, les réflexes à prendre, de même que ce qu'indiquent les nombres et icônes qui apparaissent dans mon viseur. Mon formateur est rigoureux, et ses conseils pratiques. Il faut dire qu'il a piloté des mirages pendant plus de 20 ans. En outre, il restera à proximité pendant le vol pour m'éviter de me crasher. L'instructeur m'indique qu'il est temps de prendre mon envol. J'ai le manche en main, la manette des gaz dans une autre. Je suis prêt pour le décollage. Le manche du F-16 est très sensible. Je viens à peine de quitter le tarmac que le F-16 tombe d'un coup et j'évite de peu le crash. Mais après un petit temps d'adaptation, tout devient plus facile. Je suis maintenant en vol de croisière et tente un tonneau. Les sensations sont fabuleuses. Certes, le cockpit ne bouge pas lors des changements de trajectoire, mais la simulation emplit tellement mon champ de vision que mon corps a vraiment la sensation de dévier de trajectoire pour de bon. L'ensemble, photo-réaliste, s'avère étonnant. On prendrait les nuages pour des vrais. Quand je rencontre un problème, l'instructeur apparaît aussitôt pour m'expliquer la procédure à suivre puis quitte mon champ de vision aussitôt après. Un vrai génie de la lampe. Brusquement, mon radar m'informe que des appareils ennemis viennent à ma rencontre. C'est le moment de réveiller mon âme de Top Gun. Je me redresse sur mon siège, aux aguets. C'est parti pour 40 minutes de figures acrobatiques et de frayeurs. Une chose est sûre: s'il s'agit d'une simulation, le stress est quant à lui bien réel ! Davantage d'information sur ce vol en simulateur d’avion de chasse à Lille en suivant le lien.

simulateur-avionchasse-mirage-lille

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