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Dans un verre d'eau
30 décembre 2019

Les nouvelles relations franco-américaines

Les nouveaux présidents français et américain se sont rencontrés en personne quinze jours plus tard, à l'ambassade des États-Unis à Bruxelles, en marge d'un sommet de l'OTAN. La rencontre a été marquée par une poignée de main d'une intensité inhabituelle: un mano de neuf secondes, un mano de jointures blanches, d'os craquelés, de mâchoires serrées et de sourires figés. Décrit par quelqu'un qui le voyait de près comme un «coup de gueule», c'était aussi intentionnel. «Ma poignée de main avec lui n’était pas innocente», a déclaré Macron au Journal du Dimanche. "Ce n’était pas le but ultime d’une politique, mais c’était un moment de vérité." Des dirigeants tels que Trump, le turc Recep Tayyip Erdoğan et le russe Vladimir Poutine "voient les relations comme un rapport de force", a déclaré Macron. «Cela ne me dérange pas. Je ne crois pas à la diplomatie par les abus publics - mais dans mes dialogues bilatéraux, je ne laisserai rien passer. " Ayant apparemment gagné le respect du président américain, Macron a scellé l'accord en invitant Trump et Melania à Paris en juillet dernier pour un défilé du 14 juillet. Avec la garde d’honneur, la fanfare et de nombreux groupes jouant un medley Daft Punk, une visite à la tombe de Napoléon et un dîner dans un restaurant étoilé au deuxième étage de la tour Eiffel. Trump en a tellement profité qu'il est allé directement à la maison et a commandé son propre défilé militaire. Selon les analystes, cela a marqué un véritable tournant dans la relation. En dépit de désaccords non dissimulés, comme lorsque Trump a annoncé qu'il retirait les États-Unis des accords de Paris sur le climat, les deux dirigeants ont développé une relation suffisamment proche, par exemple, pour que Trump ait appelé deux fois Macron après la récente attaque à l'arme chimique de Douma. La Syrie, avant qu'il a décroché le téléphone à May. Les responsables français insistent pour que leurs rapports évidents ne soient pas confondus avec une véritable amitié: Benjamin Griveaux, proche allié de Macron, a a dit qu'il ne pense pas que les deux sont des «copains. L’objectif n’est pas d’avoir des relations affectueuses, mais d’établir une sorte de lien personnel. »Ses collaborateurs suggèrent un stratagème psychologique, un calcul qui démontre une affection personnelle, s’abstenant de toute critique directe et évitant surtout d’attiser l’humeur notoire de Trump, se révélera être le meilleur manière de garder la Maison Blanche plus ou moins sur le côté. Macron lui-même a également déclaré, dans une interview à la BBC, que «tantôt je parviens à le convaincre, tantôt à échouer». Cela aide, vraisemblablement, que de bonnes relations présentent un intérêt stratégique évident pour les deux parties: ses objectifs internationaux, Macron a besoin des États-Unis à bord. Pour Trump, en revanche, Macron est «un partenaire qui le reconnaît, qui l'accueille, qui ne le fait pas la lecture et qui n'a pas peur de lui - ce qui est également important», déclare la politologue franco-américaine Nicole. Bacharan. "Donc, Macron est comme une porte ouverte sur l'Europe pour Donald Trump."

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